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Traduction-IN - Approche à la traduction

L’hégémonie de la langue anglaise

Approche à la traduction

Dans mon approche de la traduction, qui comprend les travaux techniques et les travaux littéraires, il y a une chose que je fais toujours, et qui est commune aux deux activités: arriver à la “vérité” par des approximations successives. En d’autres termes, un travail de traduction consiste dans tous les cas à s’approcher progressivement d’un résultat, qui soit – dans la langue d’arrivée – l’image la plus fidèle possible de ce qu’un texte déterminé était dans la langue d’origine. La signification de certains mots apparaît immédiatement, tandis que d’autres nécessitent un approfondissement, une étude, pour “se révéler”.

En théorie, on pourrait traduire tout de suite, en s’arrêtant sur les détails dès la première rédaction, mais cela ferait courir le risque de faire perdre le sens de l’ensemble, ou cette continuité musicale (mais, je dirais plus, énergétique) qui lie les différentes parties d’un discours articulé. Personnellement, je préfère étendre mon “rouleau” à traduire sur tout le texte par vagues successives, en revenant et en précisant toujours plus chaque terme.

Pour cela, les outils que Word met à disposition sont très utiles. Il suffit de surligner en jaune les mots qui nécessitent ce type de réflexion, ou encore de mettre en évidence - en les séparant avec des petites lignes ou des tirets - les différentes traductions possibles d’un nom, adjectif ou d’un verbe. Faire donc en sorte qu’au deuxième passage à cet endroit du texte, on puisse avoir une orientation pour poursuivre le parcours, en l’améliorant. Un peu comme feraient des explorateurs dans une forêt qu’ils traverseraient pour la première fois.

Traduire est, dans ce sens, tracer un sentier qui n’existait pas auparavant. C’est apprendre à s’orienter dans un monde qui n’est pas le “nôtre”, parce qu’il est de celui qui a écrit le texte que nous sommes en train de traduire, mais en étendant par dessus une fine “couche” de notre monde: externe et non invasive, bien sûr, parce qu’à la fin nous serons présents, oui, mais sans nous faire sentir, en donnant uniquement une voix à la voix d’une autre personne. Comme de bons interprètes musicaux, ou des acteurs bien calés dans un autre personnage.

Article écrit par Giovanni Agnoloni

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Elisabetta Bertinotti

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